Premièrement, attrapez le virus à Paris. « So chic! »
Deuxièmement, choisissez le week-end pour laisser s’exprimer les premiers symptômes. Et appelez votre employeur dès le lundi matin. Histoire de bien commencer sa semaine!
Troisièmement, patientez. Laissez macérer le virus, augmenter les symptômes, se déployer le festival des mouchoirs sales au doux son de votre râle. Laissez s’exprimer la fièvre, brûlez de tout votre corps. Qué calor !
Quatrièmement, quand le virus a bien pris possession de ce qui reste de votre corps, que vous êtes au bout du rouleau , essayez de contacter le « Djii Pii » (GP = general practicer, médecin généraliste ).
Cinquièmement, répétez la quatrième étape.
Sixièmement, répétez la cinquième étape.
[…cela pouvant durer encore longtemps, j’écourte le temps d’attente. De rien.]
Septièmement , quand vous réussissez (enfin) à parler à la standardiste du cabinet médical , donnez-lui votre numéro de téléphone et servez-vous un thé : « le médecin va vous rappeler ».
………
Huitièmement … Réveillez-vous ! Le téléphone sonne. C’est le Djii Pii. Donnez-lui votre diagnostic, confirmez-le avec la liste de vos symptômes. Et prenez note de ses conseils : « a cup of tea »
Neuvièmement . Vous êtes dépité… Raccrochez. Et allez vous servir un nouveau thé.
Welcome in England !