(En rythme SVP) C'est mon psy qui m'a dit - que - je dois ac-cep-ter... 

Accepter… accepter … Se résigner ? J’ai le coeur trop sensible, et l’âme endolorie. Je ne pourrai jamais … Jamais je ne pourrai voir mourir les abeilles, pleurer les enfants, se désespérer les hommes… Je ne peux pas « accepter ». Il y a trop de choses qui me heurtent et m’énervent, me fatiguent et me désespèrent. Je ne peux pas les accepter !

Et pourtant, une fois encore, c’est la philosophie qui vient à mon secours, et maintenant, je peux. Maintenant, je comprends. Lisons toujours les Sages … ils disent plus que n’importe quel psy ! Oui, il faut accepter. Pas parce qu’on n’a pas le choix : parce que c’est le meilleur choix. Car accepter n’est pas se résigner. Accepter n’est pas abandonner, renoncer, baisser les bras. Accepter, c’est faire avec, faire avec joie, garder les yeux ouverts mais qu’ils ne brûlent pas. Accepter c’est oser, c’est s’adapter et révolutionner mieux ce qui ne convient pas.

Dire NON ne nous avance pas. Il vaut mieux dire OUI… MAIS…

Oui le monde est cruel, mais je crois en mes enfants. Oui le système nous broie, mais je crois aux étincelles. Oui la vie est douleur, mais elle est aussi joie.

Aujourd’hui j’accepte, ou veux bien accepter … sans jamais renoncer !

(Ce texte, aussi court soit-il, m’a demandé une bonne dose de courage. J’appelle cela la blog-thérapie !)